Clown est assez fragile, et a peur des inconnus. Elle se méfie beaucoup des personnes, et donne sa confiance très rarement. Elle est très curieuse, mais plutôt calme. Elle a gardé une âme d'enfant; heureuse d'avoir arrêté de grandir à 16 ans, elle a arrêté de compter les années qui sont passées depuis, elle espère avoir éternellement 16 ans. Assez enfantine, elle adore tout ce qui mignon, beau, adorable, comme les peluches par exemple. C'est également une grande fan de sucreries et des pâtisseries, elle est très gourmande ( ça n'a rien avoir avec le pêché capital ). Elle paraît souvent joyeuse à sa manière de parler, même si on ne peut pas voir son visage. La jeune fille tient énormément à son masque, et refuse de l'enlever. C'est quelqu'un de très optimiste et positif, qui adore redonner le sourire aux gens.
Lorsqu'elle s'est retrouvée à New-life, elle a refusé de changer de physique, elle voulait rester telle qu'elle était, et a même gardé ses cicatrices.
Elle a choisi pour pseudo/nouveau nom "Clown", parce qu'elle trouvait que ça la caractérisait bien, décidée à ne plus jamais enlever son masque, mais aussi parce que c'était ce qu'elle a été pendant ces dernières années de vie.

Juliette est née dans une famille aisée et aimante; à sa naissance, on aurait parié qu'elle aurait une vie heureuse. Toujours en bonne santé, la gamine était joueuse, très curieuse, sage et adorable comme tout. Gâtée par ses parents, à eux trois, ils représentaient l'image de la famille parfaite. On prévoyait un grand avenir pour la petite qui apprenait vite, et voulait apprendre toujours plus. Mais le bonheur ne dure jamais trop longtemps. Lorsqu'elle eut 10 ans, elle est tombée gravement malade; une maladie guérissable, mais aux frais médicaux très coûteux. Ses parents avaient beau l'aimer, l'adorer, et avoir les moyens pour payer, se voyaient mal sacrifier une telle somme pour une opération qui pouvait rater. Au début, ils ont décidé d'attendre quelques mois, avoir la confirmation qu'elle avait bien cette maladie-là et non une autre... Mais ce fut inutile; ils voyaient l'état de leur fille se dégrader de jours en jours, et la somme des frais médicaux grimper de plus en plus. Alors, pour éviter de voir leur fille périr sous leurs yeux, ils ont préféré la jeter à la rue, seule, face au monde : peut-être qu'elle mourra plus vite de cette manière là. Allez chercher la logique de certaines personnes, allez essayer de la comprendre. La petite ne comprenait pas réellement ce qui se passait, elle avait essayé de retrouver la route vers chez-elle, mais n'y parvint pas. Elle ne passa pas beaucoup de temps dehors, elle fut vite récupérée et gentiment accueillie dans le cirque ambulant qui faisait fureur à ce moment là, on lui confia le rôle de clown. On lui teint les cheveux en bleu, on lui offrit un masque, et on lui dit qu'après chaque numéro réussi, elle aura le droit à des médicaments. Plus elle y passait de temps, plus elle découvrait leur vrai visage; certes ses médicaments, elle les avait, mais en échange, elle recevait des coups, des brimades, des insultes. Elle en a gardé des cicatrices. Elle est morte à 12 ans, devenue trop faible à cause des coups, et incapable de continuer de se battre contre sa maladie, les médicaments ne suffisant pas...

Malgré ce qu’il a vécu de son vivant, Dale est une personne souriante, joyeuse, même s’il n’est pas le type le plus expressif. Malgré toutes ses restrictions, le fait d’être mort de ne le dérange pas du tout. C’est le paradis pour lui, à comparer le cirque où il a grandi. Il est une personne qui profite bien de chaque moment et qui a appris à vivre avec lui-même. Même s’il n’est pas du type à aller vers les autres (comportement encouragé par sa cicatrice), il ne l’évite pas réellement. Il est comme un fantôme, ne fais pas de bruit, regarde ailleurs et ne fais pas attention aux passants. On aurait presque pu le qualifier d’heureux, si ce n’est d’une chose au cœur de ses pensées en permanence. Dale est épris d’une éternelle et insatiable quête de beauté. C’est pourquoi il est toujours là, dans ses temps libres, à nettoyer de beaux endroits. Partout où il est, ses yeux ne remarquent que le laid, les taches et les imperfections. Peut-être est-ce une déformation de sa tâche de son vivant? Toujours en est-il que même si ça l’aide grandement dans son travail, il ne peut s’empêcher que de voir les défauts et c’est ce qui marque son esprit et son cœur.

Gwendal a connu le cirque maudit, et de très près. Il est vite devenu un expert, en fait. Avant de l’intégrer, il travaillait à vendre des journaux pour aider ses parents financièrement. Sa vie a commencé à perdre tout contrôle lorsque son père et sa mère sont morts du choléra. C’est comme ça qu’il a intégré le cirque. Logé, nourri et payé. Étant exactement ce qu’il recherchait, il s’est fait embaucher comme concierge. Il est connu qu’entrer est facile, mais qu’aucune sortie n’est possible. Il s’occupait de tout et n’importe quoi et il devait le faire jusqu’à ce qu’il n’en reste rien, qu’il s’agisse de choses officielles comme des moins avouables. Il lui arrivait souvent de nettoyer l’endroit où un artiste s’était fait agressé et parfois même, l’artiste en question y était encore. C’est comme ça qu’il a rencontré son meilleur ami (sexe et nom laissé au choix). S’étant fait dire de nettoyer cette salle il s’y est rendu et en y entrant, il y a vu quelqu’un qui y gisait encore. Ce n’était pas la première fois que cette situation lui arrivait, mais il n’avait pas pu l’ignorer et l’a aidé, désinfecté et pansé. C’est ainsi qu’ils se sont rencontrés et au fil du temps se sont liés. Ayant un accent très fort, il prononçait son nom «Gwendale» et au fil du temps il a fini par l’appeler uniquement Dale, d’où son pseudo à New-Life. Un jour, après une représentation raté, le contremaître, fou de rage, a voulu redonner à son meilleur ami de la motivation avec un tisonnier. Gwendal s’est interposé et le patron a voulu lui faire sa peau à lui aussi pour sa sempiternelle insolence (ce n'était pas la première fois qu'il le défendait). Dale a pris peur pour sa vie face à sa violence et en se défendant du mieux qu’il pouvait, le jeune garçon l'a blessé à l'oeil. Pour se venger, le contremaître lui a par après brûlé l’œil avec de l’acide comme «juste punition». Dale est mort peu de temps après d’un accès de fièvre à 14 ans.

Silencieuse. Elle ne dit jamais rien.  Mais ses expressions faciales parlent pour elle. En effet, son visage, surtout ses yeux, sont très expressifs et expriment ce qu’elle veut dire. Si les gens ne comprennent pas ce qu’elle veut dire, elle note un petit calepin où elle l’écrit.  Elle n’est pas souriante. Elle est très gentille, très humaine, très douce, très calme.  Elle adore venir en aide, et a tendance à souvent trop s’inquiéter pour les gens. Elle n’aime pas les endroits sombres et elle est claustrophobe. Elle adore la poésie et l’art en général. Surtout l’art abstrait. L’art qui « parle », qu’on peut interpréter, qui raconte des choses. Elle aime les femmes, que ce soit en amour, ou juste « esthétiquement parlant ». Elle trouve que les formes des femmes ont cette singularité et ce charme fou qu’elle ne saurait expliquer, et qui l’attirent. Elle dessine d’ailleurs souvent leurs silhouettes dans diverses poses, et elle les vend. Elle passe beaucoup de temps au bar de Stray cat, où elle aime bien croquer, que ce soit les clients, les serveurs, ou les spectacles. Elle a horreur de monter sur scène, cependant, il lui arrive même de temps à autre de se laisser convaincre par Stray Cat et jouer dans un de ses spectacles.

Lise. Liza. Lizbeth. Elizabeth. Elle ne se souvient plus vraiment de son nom. Lorsqu’elle est rentrée dans le cirque, recueillie par son propriétaire, ou plutôt après avoir été kidnappée par celui-ci, elle a tout perdu : sa famille, son nom, son identité, et même les droits sur son corps. Il l’avait remarquée pour sa « beauté future », pour lui, elle était une « fleur prête à éclore », et il ne s’était pas trompé. Elle avait 10 ans. Ce cirque, Dark woods Circus, elle ne l’oubliera jamais. Personne ne peut l’oublier. Elle y a vécu des choses horribles : viols à répétions, enfermement dans des « cages » bien trop petites, et bien sûr désarticulation. Elle avait été au départ une danseuse, une gymnaste, presque une contorsionniste. Elle jouait avec son corps et ses formes devant le public en se tordant dans tous les sens, et en dansant. Mais au fil du temps, tout cela était devenu trop banal. Elle était destinée à devenir l’un des monstres du cirque : une marionnette. On l’avait désarticulée totalement. On lui avait enfoncé des fils dans les bras, dans les pieds, partout où il le fallait. Elle avait 15 ans. Contrôlée par un homme sur des échasses qui était cinq fois plus grand qu’elle, elle était devenue une attraction très amusante. Et par on ne sait quelle magie, elle a réussi à vivre 5 ans de cette manière. Incapable de bouger, obligée qu’on s’occupe d’elle, qu’on la nourrisse, qu’on la lave, qu’on l’amène aux toilettes, incapable de se défendre lorsque ses supérieurs, ou même d’autres membres du cirque venaient défouler leur frustration sur elle. Incapable de se donner la mort correctement, obligée d’attendre qu’elle vienne la chercher. Elle est morte rongée par une maladie sexuellement transmissible.