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Holy shit?! Get out of my panties!
(Lun 28 Avr - 1:38)
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Ashes & Androgyne

(Ce rp relate la découverte plutôt à sens unique d'Androgyne par Ashes il y a une année de cela)



Les gens aiment le printemps. La neige fond, les oiseaux recommencent leurs chants, les bourgeons éclosent en de magnifiques fleurs. Mais ce n’est pas ce que je voyais de cette réputée romantique saison. Perdant mon regard par la fenêtre du salon, je voyais la neige qui se transformait en eau, se mélangeant à la poussière et à la crasse que les gens et la vie avaient déposée tout au long du règne de l’hiver qui se terminait doucement. Plus loin, elle se mélangeait à la terre qui commençait à apparaître sous les timides rayons que le soleil dardait une fois de temps à autre. Les deux commençaient alors leur fornication élémentaire, s’unissant en un charmant mélange qu’était la boue.

Le monde commençait à se teindre de plusieurs couleurs, tout en gardant le pâle reflet que l’hiver lui avait donné. Les couleurs deviendraient resplendissantes, mais étaient pour l’instant fades et laides. La transition entre la pureté de l’hiver et le resplendissant été. Le printemps était humide, sale et repoussant. Il me faisait penser au cadavre gonflé d’eau des noyés. Livide, repoussant et verdâtre. Recouvert de saletés et de rebuts délavés,  grotesque. Une gêne, à cacher au regard des gens. La teinte grisâtre et décolorée de leur peau me faisait d’ailleurs penser à la neige mouillée au milieu de ma rue.

Bon, d’accord. J’exagérais probablement beaucoup. Le monde n’était probablement pas si horrible que mon esprit détraqué me le peinturait. Et puis d’ailleurs, nous n’étions même pas encore officiellement le printemps, nous étions dans les environs du dix mars. Je me retrouvais à chaque année en cet état d’esprit quelque peu grognon et morose, pour cause le troisième des douze était ma date de naissance et la sienne, – Katharina–. Ne vous méprenez pas, je ne regrettais pas le moins du monde ma naissance. Simplement, la période la précédant (sa mort) n’était pas agréable, ni le temps de confusion qui s’en suivit. Les anniversaires ne sont pas pour moi une chose agréable, ils ont plutôt tendance à me démoraliser.

Brisant mon train de pensée qui se dirigeait vers les abysses de ma conscience, je me demandai ce que je ferais de ma journée. Stain était trop occupé à terminer ses planches pour me voir, il devait les montrer à son éditeur le soir-même. J’étais allée le voir plus tôt ce matin et il m’avait mise à la porte, malgré mes suppliques de reporter son travail à plus tard en me disant qu’il n’avait pas de temps pour végéter. Bon d’accord, avant de me mettre dehors il a refait le plein d’énergie à sa délicieuse façon, mais ce détail peut rester notre petit secret à moi et lui. Il m'arrivait parfois de me demander comment il faisait pour être aussi doué, car même sans son pouvoir il avait un… don naturel, une propension innée! Mais bon, ce n’est pas moi qui allais s’en plaindre après tout! Il n’était pas étonnant qu’il dispose d’autant de partenaires possibles, bien plus qu’il n’en avait besoin. Il n’était mystère pour personne pourquoi certaines, ou même certains, se laissaient prendre au jeu jusqu’à en devenir ses jouets. Ha… de si fragiles jouets. Je pleurerais leur sort, si je n’étais pas autant amusée à les voir si pathétiquement se démener pour avoir une place dans le lit et le cœur de Stain.

Sinon, j’avais bientôt une nouvelle pièce à représenter au théâtre, mais je l’avais déjà apprise. N’écoutez pas ce que l’autre tête de bleuet rasé disait sur moi, j’ai un travail et je gagne mon pain comme tout le monde. C’est à se demander pourquoi tous me font une tête sceptique lorsque je leur raconte ça? Poussant un soupir las, je me dis que j’avais bien fait de trouver cet emploi. Il me convenait très bien, car j’avais une déconcertante facilité à reproduire les émotions. J’aurais fait une admirable antisociale, si ce n’est que le trouble de devoir entretenir un masque de mensonges serait bien inutilement demandant et épuisant à mon avis. De plus, je n’avais besoin que de peu de pratique. Bon, dit comme ça on pourrait croire que je suis un génie et que je n’ai besoin que d’un minimum de pratique. Ce qui est très loin d’être la vérité, je ne suis la meilleure, beaucoup s’en faudrait. J’admets être très bonne, tout comme il me faut admettre que je profite impunément de mon talent pour abuser de ma flemmardise.

Mon patron m’a d’ailleurs maintes fois réprimandé de ne pas prendre mon emploi plus sérieusement, auquel cas il allait me remplacer. Un sourire railleur étira mes lèvres à cette pensée. Il disait ça, le vilain petit et misérable rampant, mais s’il pouvait me remplacer, il l’aurait déjà fait. J’étais unique, ça au moins je le savais et ce n’est pas de la vantardise. Personne d’autre que moi n’était aussi doué pour jouer les personnages dérangés. Peut-être parce que je l’étais moi-même, qui sait?

Sinon, je pourrais toujours déambuler en ville. Ou au parc peut-être? Il y a toujours tellement de personnes, tellement de rencontres possible qui s’offrait à moi! Des personnes à repousser, à mettre sur les nerfs ou à attirer. Ce que les gens ne semblent pas comprendre parfois, c’est que vivre est un jeu. Dieu n’est qu’un enfant capricieux qui s’amuse en se fichant de nos intérêts. Nous sommes ses jouets. Il est donc normal selon moi que les relations interpersonnelles soient elles aussi un simple jeu délicieusement aléatoire et divertissant.

Ou encore mieux, ne pas sortir du tout, rester sur mon ordinateur et lire les scans de Pandora Hearts dont j’ai tellement entendu parler. Tellement de choix. Lâchant un soupir à fendre l’âme, je me parlai tout haut comme à mon habitude : «Que puis-je donc bien faire en ce jour d’hui, je n’ai rien de prévu!»



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Ashes
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